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1er jour : Arrivée au caire

Notre avion à destination du Caire décollait depuis Zurich. Pour des raisons que je n'ai encore pas comprises, il était financièrement plus économique de partir depuis Genève via Zurich que directement depuis Zurich. Illogisme économique sans appel : Plus on prend d'avions, moins c'est cher ( ceci n'est pas sans rappeler une certaine logique Shadock .... )

Quoi qu'il en soit, un avion qui décolle à 7h40, c'est tôt. Surtout lorsqu'on perd une heure de sommeil suite au passage à l'heure d'été !

Heureusement, rien de tel que de pousser un chariot de bagages bien rempli pour garder la forme ...

Et c'est parti pour un voyage de 2600 km à destination du Caire.... J'oubliais les présentations : voici les 2 petits explorateurs en herbe qui sont venus m'accompagner dans mon périple en Egypte .

Emile 7 ans , mon fils et Thomas 14 ans, mon neveu.

Petite anecdote : pour des raisons de sécurité, il est interdit d'emporter en cabine des objets coupants, tranchants, contondants, dangereux ..etc ..

Je n'ai pas pu résister à l'envie de prendre en photo tous les objets saisis à l'embarquement et placés dans une boîte scellée transparente. J'ai particulièrement apprécié la présence du hachoir à viande.

J'avoue qu'à cet instant, j'ai eu un doute sur la qualité de la viande servie dans nos plateaux repas ....

Et nous voici arrivés à destination. L'Egypte possède 2 heures d'avance sur l'heure du méridien de Greenwich ( heure GMT ). Etant nous-mêmes en France en avance de 2 heures sur ce méridien ( heure d'été ), il n'y avait donc pas de changement d'heure à effectuer pour l'Egypte. Pratique.

Emile commence à s'attirer la sympathie des Egyptiens.

Ici, en photo avec le responsable de l'agence HERTZ chez qui nous avons loué notre véhicule.

 

La conduite automobile au Caire.

J'ai estimé, par un savant calcul, à 27 secondes la perte des 12 points du permis de conduire d'un conducteur français pratiquant la conduite à l'égyptienne en France !!

Pas de respect de priorité, dépassement de tous les côtés ( seul le dépassement par-dessus mon véhicule n'a pas été tenté ), excès de vitesse, conduite au klaxon et non au clignotant ..... et je n'ose pas imaginer le résultat de l'application d'un contrôle technique en Egypte .

Bref, après un séjour en Egypte, la conduite d'un véhicule à Paris me semblera aussi calme que celle sur route départementale des plateaux désertiques du Larzac.

Tout semble calme ...........

puis apparaît la spécialité égyptienne que j'ai nommée , à juste titre, la tenaille : 2 véhicules ( si possible des camions ) arrivent de part et d'autre puis se resserrent .........

Il y a de quoi y laisser des plumes ( et des ailes pour la voiture .... )

Conduire, c'est une chose. Trouver son chemin en est une autre. Notre hôtel étant au pied des pyramides de Giza, nous avons du traverser toute la ville pour nous y rendre depuis l'aéroport. Pour se donner une idée, c'est un peu comme se rendre de l'aéroport de Roissy jusqu'à celui d'Orly en traversant Paris avec un seul panneau indicateur. Objet rarissime qui mérite une photo.

Tiens, tiens, ce taxi égyptien ne serait-il pas une Renault 12 ?

Et la fameuse Peugeot 504 ( avec plaque d'immatriculation hollandaise d'origine encore présente derrière la plaque égyptienne )

 

Après nous être perdus dans les méandres , non pas du Nil, mais des rues du Caire, nous avons finalement demandé à un taxi de nous conduire à notre Hôtel situé non loin des pyramides ( et près d'un axe très fréquenté ).

Emile et Thomas imaginaient les pyramides en plein milieu du désert alors que ces dernières sont justes en périphérie du Caire. Ils ne sont pas au bout de leur surprise .....

Pour la beauté du travail fait main, la photographie d'un étalage de bouteilles colorées et de toutes formes destinées à contenir des huiles parfumées.